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  • Précautions sur les ampoules fluocompactes

    Attention précautions sur les ampoules fluocompactes dites à économie d'énergie

    Actuellement nous transitons vers une période où les ampoules à économie d'énergie vont être la norme! Les ampoules à incandescence sont condamnés à disparaître pour 2012. Cependant, les ampoules fluocompactes actuelles sont à utiliser avec précaution.

    Nos ampoules: Nous n'avons pas encore trouvé de produits "parfaits" sur le marché  qui fassent à la fois "lumière du jour", luminothérapie, à économie d'énergie, sans mercure et sans rayonnement électromagnétique, mais espèrons tendre vers cela avec la bonne volonté des fabricants et le travail d'ONG et associations dédiées.

    Les ampoules que nous proposons sont d'excellente qualité, avec un excellent rendu de couleurs et se distinguent d'autres ampoules sur le marché, dont la qualité  est moindre pour des questions de prix. Il faut s'assurer notamment:

    • Qualité et fiabilité des composants électroniques utilisés: certains composants ont une durée de 1000 heures alors que d'autres peuvent aller jusqu'à 10 000 heures.  L'électronique joue aussi sur le temps d'allumage. Les ampoules fluocompactes que nous proposons utilisent un ballast électronique permettant un allumage très rapide, instantané.
    • Qualité de la verrerie et des matériaux: certaines ampoules, pas chers, ont une enveloppe hélicoïdale peu épaisse et donc très fragile. 
    • Qualité des phosphores importante pour déterminer la qualité de la lumière, son IRC (rendu de couleur) et son spectre de lumière. Certains fabricants utilisent des halophosphates pour réduire les coûts et du coup les effets thérapeutiques "lumière du jour" sont pratiquement réduits.

    Voici nos recommandations ainsi que nos précautions à suivre:

    • Manier les avec précaution lors de leur installation: installez vous en toute sécurité, tenez les ampoules par le ballast. Une ampoule étant en verre, faites extrêmement attention lors de sa manipulation. Evitez de la tenir fortement. 
    • Durée de vie: Utilisez les pour des pièces de vie.

    Les fluocompactes ont un nombre de cycles marche/arrêt limité , ce qui les rend inintéressantes pour les lieux de passage : couloir, toilettes etc. Beaucoup ne s'allument que progressivement (elles n'atteignent leur pleine luminosité qu'après plus ou moins une minute), mais les gammes à allumage immédiat se développent (ce qui est le cas chez nous).

    • Valorisez correctement vos ampoules, en les déposant aux points de collecte prévue à cet effet.

    La présence de poudres fluorescentes et de vapeur de mercure dans le tube, non dangereuses en cours d'utilisation, fait que ces lampes constituent un déchet dangereux sur le plan écologique nécessitant une élimination particulière (voir organisme recyclum)

     Parce qu'elle contient au maximum  5mg de mercure, la fluocompacte est considérée comme un déchet dangereux. Il est interdit de jeter ces ampoules avec les ordures ménagères. Renseignez vous auprès de votre dechèterie ou de l'organisme Recyclum. Heureusement, bonne nouvelle, les fabricants s'activent à réduire la quantité de mercure dans leurs ampoules (Objectif Zero Mercure pour certains).

    • Emissions de champs électromagnétiques

     En effet, il a été prouvé que les ampoules fluocompactes dégagent des champs électromagnétiques. Une première étude fournie par la CRIIREM testé sur des ampoules en espagne en 2007 fait état de l'impact de ces champs électromagnétiques et un possible impact sur la santé.

    Selon des études suisses et européennes récentes (fin 2008),  les données suggèrent que les lampes à basse consommation sont sûres et peuvent être substituées aux ampoules à incandescence standard (voir sources en bas de page).

    Cependant par principe de précaution, et si vous souhaitez aller plus loin que les normes européennes,  la CRIIREM recommande en 2007 d'éviter d'utiliser ce type d’ampoules, par exemple comme lampe de chevet, très proche de leur tête de lit, sur leur table de travail ou sur leur bureau. Elle indique une distance de précaution d'environ 1 mètre et plus entre les personnes et la lampe.

    A ce jour, les études en France ne sont pas encore suffisantes et les groupes de travail sont en train de se mettre en place pour faire des évaluations de manière encadrée des risques santé liées à ces ampoules.  Il convient donc d'utiliser ces ampoules en connaissance de cause et en suivant les recommandations citées ci-dessus.

    Plus d'informations:

    Les lampes fluocompactes sur Ekopedia

    - Les lampes fluorescentes sur Wikipédia

    - Le site de la CRIIREM

    - Etude de l'impact sanitaire/environnement au niveau européen, CSRSEN publié par Greenfacts

    - L'avis de la commission scientifique européenne (SCENIHR) de Septembre 2008 (en anglais PDF)

    - Le site de Recyclum

     - Dossier de l'Expression Juillet 2009 " Les ampoules basse consommation sont elles mauvaises pour la santé?"

    Avancées Septembre 2009

    - Le point de vue relatif de 60 millions de Consommateurs: Faut-il avoir peur des lampes fluocompactes ?

    Quelques relevés en interne sur les ampoules chez Tout allant vert montrent un faible champ magnétique en dessous de l'ampoule (car utilisé dans les bureaux de Tout allant vert). Maxi: 2 milli gauss au niveau du ballast (en dessous de l'ampoule et à quelques centimètres) (versus 25 milligauss dans la vidéo d'Annie Lobé). De notre côté, aucun risque dénoté en matière de champ magnétique. Il est fort à parier que les champs magnétiques varient d'une marque à une autre, d'un modèle d'ampoule à une autre. Par contre l'ordinateur portable lui en terme de champ magnétique.... aie!

    Champs electro-magnétiques (suite)

    Des études récentes fournie par des organismes publics suisses et européeens précisent que:

    [...] lors d'une utilisation à une distance usuelle de 30 centimètres ou plus, les champs électromagnétiques à basse fréquence ne se distinguent pratiquement pas des champs émis par les lampes à incandescence. (Source: OFEN/OFSP Suisse)

    L'ADEME explique dans l'Express Juillet 2009: Ces mesures ne seront effectuées qu'à 30 centimètres et plus de la lampe -ce qui a été accepté par le Criirem. A plus courte distance, les champs magnétiques ne sont pas formés: il s'agit de courants induits, qui se mesurent autrement. Une norme est en cours de validation concernant ces courants induits. Lorsqu'elle sera publiée, nous nous pencherons aussi sur l'éventuelle nocivité de ces courants induits.

    [Les ampoules fluocompactes (LBC)] émettent des champs électromagnétiques dans plusieurs gammes de fréquences, de 50 Hz à 10 MHz. Cependant, les mesures effectuées [2] dans ces différentes gammes, sur mandat de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) et de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) sont très inférieures aux niveaux indiqués dans la Recommandation européenne de juillet 1999 sur l’exposition du public aux champs électromagnétiques (1999/519/CE).

    C’est également l’avis rendu le 23 septembre 2008 par le SCENIHR [3]. Ce comité a examiné trois caractéristiques de ces lampes : l’éclat, les champs électromagnétiques et les UV. Le comité a identifié, en l’absence d’étude précise sur les LBC, que le léger rayonnement UV/lumière bleue pourrait être un facteur de risque pour l’aggravation des symptômes chez quelques patients sensibles à la lumière, dans le cas d’exposition prolongée et rapprochée, à moins de 20 cm. Aucune indication n’a été retrouvée qui montrerait que les champs électromagnétiques ou l’éclat pourrait avoir des conséquences sur la santé.

    Depuis, suite à la publication de recherches financées par le NIH [4], les experts du NIEHS [5] ont rendu un avis en novembre 2008, qui est que les LBC n’aggravent pas les symptômes cutanés chez les personnes ayant des affections dermatologiques.

    Finalement, ces données suggèrent que les lampes à basse consommation sont sûres et peuvent être substituées aux ampoules à incandescence standard [6], contribuant ainsi de manière non négligeable aux économies d’énergie (Source: AFIS voir article ici avec sources et références)

    La CRIIREM conseille notamment de faire attention concernant les groupes de personnes suivants et milite pour une diminution du seuil d'exposition aux champs électromagnétiques. Précautions pour les personnes qui veulent aller plus loin que les recommandations faites par les organismes publics :

    a. Les personnes qui utilisent ce type d’ampoules, par exemple comme lampe de chevet, très proche de leur tête de lit, sur leur table de travail ou sur leur bureau, car elles peuvent être exposées, selon la distance et la puissance de ces ampoules à des champs électriques allant de 2 à 100 V/m, voire plus. En effet à moins d'un mètre des personnes, la CRIIREM considère qu'il y a un risque. En revanche, pas de problème lorsque l'ampoule se trouve la plupart du temps à deux, trois mètres des personnes, car "il ne se passe plus rien à cette distance".

    b. Les personnes qui sont appareillés avec des dispositifs d’assistance médicale, actifs ou inactifs (peace maker, pompes à médicaments, prothèses, clips veineux, appareils auditifs, …) car elles peuvent être exposées de façon instantanée lors de la mise en service des ampoules à économie d’énergie (230Volts - 50 Hertz) à des pics de champs électriques de l’ordre de 100 à 300 V/m, voire plus et, par la suite, en fonction des distances et des puissances impliquées, à des champs électriques allant de 2 à100 V/m. Il en résulte que des effets de compatibilité électromagnétique (CEM) sont à craindre et que des dysfonctionnements et des incidents sur les implants médicaux électroniques restent possibles, avec des conséquences sanitaires importantes pour les personnes exposées.

    c. ainsi que les personnes électro-sensibles